Il y a 10 ans, je suis allée à Chamonix en famille et un guide nous a fait visiter la mer de glace. Ce guide m’a touché en me présentant ses photos de ce glacier de vallée, prises tous les 10 ans, et en nous expliquant le phénomène dramatique de la fonte des glaciers. Il s’est alors passé quelque chose en moi : entre mon empreinte carbone désastreuse (je suis venue visiter la mer de glace en voiture ! même si je fais attention à mon environnement quotidien, comme beaucoup) et un paysage1
Il y a 10 ans, je suis allée à Chamonix en famille et un guide nous a fait visiter la
mer de glace.
Ce guide m’a touché en me présentant ses photos de ce glacier de vallée, prises
tous les 10 ans, et en nous expliquant le phénomène dramatique de la fonte des
glaciers.
Il s’est alors passé quelque chose en moi : entre mon empreinte carbone
désastreuse (je suis venue visiter la mer de glace en voiture ! même si je fais
attention à mon environnement quotidien, comme beaucoup) et un paysage à
couper le souffle, j’ai pris conscience de l’indispensable nécessité d’agir pour
préserver notre environnement.
Une dualité étourdissante m’a envahie, partagée entre ce paysage magnifique et
le sentiment de culpabilité de ne pas suffisamment agir à mon niveau. J’ai mis
presque 10 ans à réussir à exprimer ce moment bouleversant. Est alors née une
série de tableaux ; « insolente quiétude », « le glacier de vallée », « fragile »….